L'autre jour à la halte paysanne, j'avais trouvé un potimarron.
Alors, j'ai décidé d'en faire une tarte sucrée.

Avec l'idée des tartes américaines, j'ai préparé une pâte brisée :

250 g farine complète, 100 g margarine, 1 oeuf, 1 pincée de sel, 2 cuillères à soupe d'édulcorant splenda.

Bien mélanger la farine, le sel, la margarine et l'édulcorant pour "sabler" la pâte, rajouter l'oeuf, continuer à mélanger avec les doigts. Lorsque la pâte est en boule, la laisser reposer une heure au frigo en la protégeant avec du papier sulfurisé.

Pour la crème, couper le potimarron en petits morceaux en enlevant les pépins du coeur, le faire cuire dans un cuit-vapeur (20 mn), retirer la peau et l'écraser en faisant une crème la plus lisse possible.

Rajouter deux oeufs, deux cuillères de sucre splenda, 100 g de crème de soja, une cuillère à café de cannelle, de gingembre et de 4 épices.

Pré-chauffer le four à 200 ° Etaler la pâte dans un moule un peu haut, rajouter l'appareil et enfourner pour 15 mn puis baisser à 180° et laisser finir de cuire pendant 25 à 30 mn.

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J'ai fait une bonne cueillette d'orties (après une tonte du jardin) et je les ai bien rincés (2 eaux, dont la deuxième avec du vinaigre d'alcool). J'ai gardé seulement les feuilles et jeté les tiges.

Je les ai fait revenir dans un peu d'huile, rajouté de la crème de coco, et quelques raisins secs blonds pour adoucir un peu la préparation.

Pour les haricots azuki, je les ai fait tremper un moment dans l'eau puis rincés et bien rempli la casserole d'eau par dessus les haricots, salé, un bouillon cube et une badiane (anis étoilée). Je les ai fait cuire plus d'une demi-heure (et j'ai goûté jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment tendres).

Le mariage des deux préparations était assez réussi, les raisins secs et la crème de coco adoucissant les orties qui commencent à être un peu vieux et donnant aussi du moelleux aux haricots. 

Dans l'assiette, j'ai rajouté quelques gouttes d'arôme sur les haricots et quelques graines de sésame.

Bon plat végétarien.

Voici une photo du Habert des Chabottes avec mon homme.

On peut apercevoir autour le champ de rhubarbe sauvage.

Et le refuge ressemble à une maison de poupée avec une bonne odeur de feu de bois persistante.

Dimanche, à nouveau une belle journée. On a grimpé jusqu'au Habert des Chabottes dans Belledonne.

J'y ai trouvé des rhubarbes sauvages à foison : d'où fabrication d'une compote de rhubarbe.

Et aussi des chénopodes Bon Henry : le soir filets de perche du Nil (pas terrible, mais c'était une erreur d'achat) avec une poëlée de chénopodes et une petite larme de lait de coco.

Mais la perche du Nil, outre qu'elle n'est pas très bonne est une honte écologique (voir Le film "le cauchemar de Darwin).

Je vous mets un lien sur un blog qui pose la question : faut-il finalement manger de la perche du Nil ?
http://www.zerodeconduite.net/blog/index.php?itemid=130&iurl=Faut-il+(finalement)+manger+de+la+perche+du+Nil+%3F

Vendredi, on a refait la croix de Chamrousse. On avait aperçu des myrtilles, alors le lendemain on y est retourné pour  faire une  cueillette même si le temps était à l'orage (et on a eu une bonne rincée qui  nous a fait fuire). On a  pu cependant en ramasser 1kilo 150, ce qui est tout-à-fait honorable à deux.

Alors,  j'ai pu faire deux tartes à la myrtille. Pour la première, j'ai tenté de faire une sauce au lait de noix de coco en rajoutant un oeuf et du sucre (essai de crème anglaise) : elle était un peu trop liquide et une fois cuite le résultat n'était pas terrible. En effet le goût de la myrtille ne se marie pas très bien avec celui de la noix de coco. Donc à déconseiller.
La deuxième tarte était toute simple avec les myrtilles que j'avais pochées quelques instants. Je les ai mis sur le fond de tarte (pâte sablée classique), quelques cuillères de sucre et enfournée pour 30 minutes.
Celle-ci a été très appréciée.